LIGHTMEASURE PPM2: premières impressions







Le posemètre est soigneusement emballé dans un étui pratique. Facile à ranger et à mettre en service. Il est plutôt petit, et donc facile à placer sous l'insoleuse UV.
















Le capteur avec ses rallonges semble un peu fragile. Mais si on prend soin de retirer la fiche avec précaution sans tirer sur le câble, il durera certainement de longues années.
















L'affichage est simple et clair, il affiche le temps (Time - en secondes), l'intensité instantanée (In) et la quantité d'énergie UV accumulée (Dose). Tout est très simple mais efficace.

Pour l'un des tests, le capteur a été placé dans une boîte à lumière (lampe de bronzage facial), et c'est seulement après que la lumière a été allumée. Cela a mis en évidence le fonctionnement de ces lampes: l'intensité lumineuse montre une augmentation continue et presque stable. Après 3 minutes, les lampes chauffaient encore, ce qui signifie que leur fréquence et donc leur intensité continuaient à changer. Alors que l'on avait laissé la lampe chauffer d'abord pendant 5 minutes, pour exposer ensuite un négatif pendant 3 minutes, on a pu constater que l'intensité des lampes augmentait encore pendant ces 3 minutes d'environ 3%. Tout cela montre en tout cas la photosensibilité très fine de l'appareil.

La chose la plus importante à propos de ce genre de posemètres est la répétabilité. Les mêmes nombres devraient être obtenus, par exemple, avec des expositions/mesures identiques répétées. C'était le cas ici (5 cycles d'exposition / mesure).

Quand on compare deux cellules l'une à l'autre, on s'aperçoit qu'elles ne donnent pas les mêmes valeurs. C'est normal, et le fabricant a mentionné que les unités ne sont pas étalonnées en unités techniques de flux lumineux.
La différence entre les compteurs était d'environ 4%, mais ces 4% sont restés constants. Pour notre utilisation, comme on ne travaille généralement qu'avec un seul et même appareil de mesure, ce n'est absolument pas un problème.
Mais si vous voulez échanger des informations sur l'exposition (lorsque vous discutez d'un procédé avec d'autres photographes, par exemple), vous devez garder à l'esprit qu'il peut y avoir de petites différences.

Le capteur doit être bien placé. Si on change son orientation et qu'il n'est plus orienté exactement vers la source de lumière, il y aura immédiatement une différence dans les résultats.

Autres utilisations

  • Mesurer la distribution de la lumière d'une insoleuse. On peut voir comment la lumière UV illumine non seulement le centre, mais aussi les coins, et quelle est l'importance de la déperdition..
  • René Smets, un membre éminent de notre groupe, l'utilise comme posemètre pour ses prises de vue en extérieurs au collodion humide et en daguerréotypie, plaçant le capteur près de l'objectif de l'appareil, et en est ravi (voir son test à la page précédente).Une fois que la dose-cible pour ses plaques est déterminée, les variations du soleil pendant l'exposition sont faciles à gérer.
En résumé, l'impression générale est très positive et les acheteurs sont très satisfaits. Ils considèrent l'appareil comme un instrument de bonne facture, et utile.